The essence, the essential. Purity, simplicity, directness.
The Summer-Fall 2023 collection by Pieter Mulier is an exploration of the meaning of Alaïa - its anatomy, its psychology, its soul. The focus is the fundamental, without distraction. A notion of sculpture through clothing, of carving shape from cloth, of couturier as bâtisseur - or builder - crafting garments around the body. Methodologies of construction become means of decoration, concrete translated to decoration, a humble dressmaker’s pin can become sublime.
The curvilinear, a shape traced by Alaïa, is universal, translated into garments and accessories alike. Precise and yet natural, the curve is a line of innate sensuality, the quintessence of the female.
Throughout, there are memories and reminders - garments as mnemonic gestures to the identity of Alaïa. A history traced through cloth, encompassing references preceding and within the universe of the house, echoing its past, suggesting its future.
The French word maison can describe both house, and home - the physical, and the psychological. Home is a vital component to Alaïa, a true Maison. In reflection of this notion, Pieter Mulier invites an audience into his own maison in Antwerp, a reciprocal exchange after shows within the home of Alaïa in Paris. The space, like the clothes, is intimate, personal. It is built for life, it is alive.
After the show, Pieter Mulier received the guests for an intimate dinner at the Royal Museum of Fine Arts Antwerp. The KMSKA is the largest art museum in Flanders. With absolute masterpieces from the Flemish primitives and the Antwerp Baroque to an extensive collection of modern art with Rik Wouters, Henri de Braekeleer and René Magritte.
L’essence, l’essentiel. Pureté, simplicité, immédiateté.
La collection Été-Automne 2023 par Pieter Mulier est une exploration du sens profond d’Alaïa — son anatomie, sa psychologie, son âme. Une quête sans détour de ses fondements. De la sculpture à travers le vêtement, de la mise en forme du tissu, du couturier comme bâtisseur — ou constructeur — confectionnant l’habit à même le corps. Les méthodes de construction sont au service d’une beauté concrète, telle l’humble aiguille du couturier qui révélée peut même devenir sublime.
La ligne courbe, une forme tracée par Alaïa, est universelle, traduite aussi bien sur les habits que les accessoires. Précise et pourtant naturelle, la courbe est une ligne à la sensualité innée : la quintessence du féminin.
Au fil de la collection les souvenirs surgissent comme autant de rappels — des habits ou les gestes d’une mémoire propre à l’identité d’Alaïa. Une histoire qui passe par l’étoffe, qui inclut des références à tout l’univers de la maison, comme un écho de son passé, une vision suggérée de son futur.
Le mot français « maison » décrit autant un lieu qu’un foyer, une origine — c’est un mot physique et psychologique. La maison est un composant vital chez Alaïa, devenu véritable Maison. En miroir de cette notion, Pieter Mulier a invité le public dans sa propre maison, à Anvers, tel un échange réciproque après les shows précédents présentés chez Alaïa à Paris. L’espace, comme les vêtements, est de fait intime, personnel. Il est construit pour vivre. Il est vivant.
Après le défilé, Pieter Mulier a reçu les invités pour un dîner intime au Musée Royal des Beaux-Arts d'Anvers. Le KMSKA est le plus grand musée d'art de Flandre. Avec des chefs-d'œuvre absolus des primitifs flamands et du baroque anversois, à une vaste collection d'art moderne avec Rik Wouters, Henri de Braekeleer et René Magritte.
